Ce programme met à l’honneur la musique pour orgue à l’époque de Mozart. Certaines pièces sont avec « accompagnement de violon ».
Les 3 pays à l’honneur sont l’Autriche, la France et l’Italie.
La musique de cette époque est encore de nos jours boudée par les interprètes. Il est vrai que l’orgue n’était plus forcément le clavier préféré des compositeurs préférant offrir leur talent au nouvel instrument très en vogue : le piano forte.
Á l’église, l’orgue veut plaire avant tout à l’assemblée. La musique se veut moins spirituelle et s’adresse plus à l’Homme qu’à Dieu.
En Italie, les pièces écrites pour cet instrument sont plus légères, à la recherche du « diletto« . Nous sommes loin du sérieux ricercar ou de l’éclatement formel d’une toccata.
En France, les organistes sont surtout improvisateurs. Ils connaissent parfaitement leur instrument, savent le mettre en valeur et eux aussi par la même occasion! Là aussi, la musique est plus légère mais très contrastée. L’orgue veut imiter l’orchestre et sa large panoplie de nuances.
En Autriche, les célèbres Mozart et Haydn, bien qu’organistes eux-mêmes, ont laissé des oeuvres pour orgues mécaniques ou horloges à flûtes (Flötenhur) constitués d’un mécanisme d’horlogerie relié à un rouleau dont les pointes actionnaient les soupapes d’un véritable petit orgue à tuyaux.
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